« Nous avons Ă©tĂ© les premiers dans le monde de la culture Ă faire confiance Ă Des ronds dans l’eau et après de nombreux centres culturels de la rĂ©gion s’y sont mis ! »
Co-fondatrice du prestigieux festival Art Rock, Marie Lostys a la dégaine d’une égérie tout droit sortie des « eighties ». Avec elle ça fait Pif-Paf- Boum… Avec elle ça déménage et ça bouge…
Alors quand dans les année 90 on lui confie la « DirCom » de La Passerelle, Marie Lostys voit en cette promotion l’occasion de faire sauter un verrou ! … Elle veut dé-ghettoïser la culture… La rendre plus accessible et plus visible !! Pas simple ! ET pour y parvenir il va falloir COM-MU-NI-QUER !
Début des années 90, Marie Lostys rencontre Christophe
Alors jeune employé dans une agence de com’ briochine. Ce jeune graphiste n’a pas encore monté sa propre société. Il la créera à l’orée des années 2000 !
« Avant notre Com’ se limitait au travail d’un imprimeur. Je vous parle d’une époque où la Com’ c’était du bricolage. » L’arrivée d’un graphiste a l’effet d’un petit tremblement de terre… Ce binôme de fortune est sur la même longueur d’onde. Le CAC (Centre d’action culturelle), l’ancêtre de La Passerelle, est un joyeux bordel. L’artothèque, le cinéma d’art et d’essai, la Scène s’emmêlent et s’entrechoquent… C’est le grand flou artistique !
Il n’y a aucune cohérence dans la communication. Tout est « fait maison » !
Leur constat est sans appel : Il faut en terminer avec le bidouillage. Le temps du découpage et de la photocopieuse est révolu ! Marie et Christophe n’avanceront pas seuls. L’histoire va les accompagner. En 1992 Le CAC s’anoblit et devient scène nationale. Le CAC est mort, vive La Passerelle !!
Et pour rompre avec ce passé, La Passerelle doit faire peau neuve.
Un nouveau logo voit le jour… c’est la première étape du renouveau. Avec lui, grâce à lui, La Passerelle s’offre une identité et une image de marque. Enfin ! Avec lui, grâce à lui, La Passerelle s’offre un nouveau visage et un nouveau public. Évidemment ! Marie et Christophe avancent ensemble. Et quand Christophe décide de monter sa propre agence, Marie et La Passerelle suivent !
« La professionnalisation de la Com’ permettait de toucher un nouveau public. »
De réunion en réunion, de propositions en propositions, Des ronds dans l’eau séduit. La Passerelle se laisse apprivoiser et se soumet à ce nouveau langage. L’agence apporte de la créativité et de l’inventivité. Une identité visuelle s’installe. Mais Marie Lostys en veut encore davantage…
Â
«  La professionnalisation de la Com’ permettait de toucher un nouveau public. »
Â
La passerelle doit se monter !
La Passerelle doit s’afficher ! La Passerelle doit se ra-conter ! Une affiche mensuelle voit le jour. Puis l’idée d’un programme surgit. La Passerelle en 80 pages !
Dès lors l’agence Des ronds dans l’eau va chaque année sortir non pas un pro-gramme annuel, trop conventionnel, pas assez chic, pas assez choc ! Pas un catalogue, trop vu et trop convenu. Non une bible !
La bible, oui Le mot est lâché ! Marie Lostys, est une rockeuse qui n’a peur de rien. Marie n’a qu’un seul dieu : la culture ! Et depuis des années, elle s’en est fait une de ses icônes.
Dans son sillage, l’agence s’en est fait un de ses apôtres… Art Rock’N COM !
Â
Ă€ voir Ă©galement
"Grâce à Des ronds dans l'eau, notre coopérative a recréé du lien. Nous sommes aujourd'hui porteur d'événements. Notre histoire est repartie de l'avant…”
"Avec l’agence on a une proximité. Il y a toujours beaucoup d’échanges pour nous aider à repositionner les Champs…”